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Un nouveau front politique voit le jour au Sénégal. Des partis politiques et mouvements citoyens de l'opposition ont annoncé jeudi 22 mai la création d'une plate-forme commune : la Convergence pour la Défense des Valeurs Républicaines (CVR). Une initiative portée par une volonté affirmée de refonder le débat public autour des principes républicains et de l’éthique politique.
Dans une déclaration, les signataires affirment être "profondément attachés à l’unité nationale, à la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, ainsi qu’à la création de conditions favorables au développement économique, social, culturel et à la bonne gouvernance".
La naissance de la CVR repose sur une série de constats : la nécessité de moraliser l’action politique, l’importance de préserver l’héritage spirituel et coutumier du pays, et surtout, les "fortes attentes du peuple sénégalais qui sont à l’origine de l’avènement de la troisième alternance". Une référence explicite au récent changement de régime démocratique dans le pays.
La CVR entend se démarquer des logiques politiciennes traditionnelles. Elle se donne pour objectifs de "défendre les valeurs de la République", de "promouvoir l’indépendance de pensée et d’action au service exclusif du peuple sénégalais", et de "combattre toute approche politicienne dans l’examen des questions d’intérêt national".
"Chaque citoyen a quelque chose à dire et le droit d’être écouté", affirme encore la déclaration, soulignant la volonté d’inclusion et de dialogue qui anime les fondateurs de la plateforme.
L’un des axes majeurs de l’initiative est aussi le rejet des "combats crypto personnels quels qu’en soient les porteurs" et le soutien à "toute initiative ou action conforme aux intérêts du Sénégal". La CVR se positionne également en défenseure de la "liberté d’expression et d’association ainsi que du respect des droits humains".
Appel à un dialogue national sincère
Dans un esprit d’ouverture, la CVR annonce qu’elle "reste ouverte à toutes les forces vives attachées à la consolidation de la démocratie et au renforcement de l’État de droit". Elle invite également le Président de la République à créer les conditions "d’un dialogue sincère et inclusif".
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