« Vous êtes le diable », avait assené l'avocat général, Stéphane Kellenberger lors de son réquisitoire, vendredi 23 mai. Des mots durs auxquels la défense a apporté beaucoup de nuances, ce lundi, à l'occasion de la dernière prise de parole des deux avocats de Joël Le Scouarnec, 74 ans. « Réduire l'accusé à ses crimes, c'est nier l'autre visage du personnage », ont déclaré Me Maxime Tessier et Thibaut Kurzawa. Le premier a reconnu un fait simple, implacable, reconnu par l'ancien chirurgien : « Mon client est archi-coupable. »
Mais dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont dépeint un accusé engagé sur le chemin de la réparation, suivi par un psychologue en prison depuis huit ans. « Il pose des questions, cherche à savoir, pour comprendre comment il a pu devenir celui que l'on connait », ont-ils expliqué devant la cour criminelle du Morbihan. Selon eux, ce travail a fini par payer. Ils en veulent pour preuve sa reconnaissance de l'intégralité des faits à la barre.
Invité à prendre la parole une dernière fois, après trois mois de procès, Joël Le Scouarnec a déclaré : « À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut. » La cour s'est ensuite retirée pour répondre à 841 questions et délibérer ; le verdict est attendu mercredi 28 mai.
Mais dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont dépeint un accusé engagé sur le chemin de la réparation, suivi par un psychologue en prison depuis huit ans. « Il pose des questions, cherche à savoir, pour comprendre comment il a pu devenir celui que l'on connait », ont-ils expliqué devant la cour criminelle du Morbihan. Selon eux, ce travail a fini par payer. Ils en veulent pour preuve sa reconnaissance de l'intégralité des faits à la barre.
« Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur »
Des aveux « contestés jusqu'au déraisonnable », a cinglé la défense, étrillant au passage certains des avocats côté parties civiles. « J'ai entendu dire que reconnaître face à la cour ne changerait rien. Bien au contraire, c'était le lieu pour le faire, c'est la fonction même du procès », a martelé un avocat du pédocriminel. Concernant les excuses de l'accusé, jugées peu sincères, il a lancé : « S'il ne les avait pas dites, on le lui aurait reproché. »Invité à prendre la parole une dernière fois, après trois mois de procès, Joël Le Scouarnec a déclaré : « À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut. » La cour s'est ensuite retirée pour répondre à 841 questions et délibérer ; le verdict est attendu mercredi 28 mai.
Autres articles
-
Iran: un juge abattu dans le sud du pays, selon la justice
-
Nord de la France: un incendie fait 3 morts dont 2 enfants
-
Ukraine: Friedrich Merz annonce la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev
-
78e édition du Festival de Cannes : ‘’Un simple accident” de l'Iranien Jafar Panahi remporte la Palme d’or
-
Donald Trump menace les fabricants de smartphones, dont Apple, de droits de douane de 25%