Face à la recrudescence alarmante des violences faites aux femmes, l’ONG ActionAid Sénégal a lancé un cri d’alarme, ce jeudi, exhortant les nouvelles autorités à considérer les féminicides comme une urgence nationale. Dans le communiqué parvenu à PressAfrik, l’organisation se dit « indignée » par l’ampleur du phénomène, qu’elle qualifie de « période particulièrement sombre » pour le pays.
« Ces meurtres de femmes, souvent perpétrés dans un contexte conjugal ou sexiste, se multiplient dans l’indifférence générale, endeuillant des familles et choquant l’opinion publique », alerte ActionAid, dénonçant les « défaillances systémiques » dans la prévention, la protection et l’accès à la justice pour les victimes.
L’ONG estime que « ces féminicides ne sont pas de simples faits divers, mais le reflet d’un système de violences structurelles, renforcé par le silence, l’impunité et la banalisation ». Elle appelle ainsi à une réponse d’envergure : reconnaissance officielle de l’urgence, application rigoureuse des lois existantes, renforcement des mécanismes de protection pour les femmes en danger, et campagnes nationales de sensibilisation pour changer les mentalités.
ActionAid insiste également sur la nécessité d’une « réponse judiciaire exemplaire », avec « des poursuites systématiques, des jugements équitables et des sanctions dissuasives contre les auteurs de violences ».
Entre janvier et mai 2025, au moins sept femmes ont été tuées au Sénégal, selon un décompte du journal Enquête. Le mois de mai a été particulièrement tragique, avec deux cas recensés en moins d’une semaine. Le dernier en date remonte à quelques jours : une femme de 41 ans, mère de quatre enfants, a été abattue en pleine journée à Ndiouwar, près de Fatick, par son mari, un ancien militaire.
Pour ActionAid, chaque féminicide est « une vie de trop » et chaque silence, « une complicité ». L’organisation appelle l’État à briser ce silence et à agir « avec courage et détermination ».
« Ces meurtres de femmes, souvent perpétrés dans un contexte conjugal ou sexiste, se multiplient dans l’indifférence générale, endeuillant des familles et choquant l’opinion publique », alerte ActionAid, dénonçant les « défaillances systémiques » dans la prévention, la protection et l’accès à la justice pour les victimes.
L’ONG estime que « ces féminicides ne sont pas de simples faits divers, mais le reflet d’un système de violences structurelles, renforcé par le silence, l’impunité et la banalisation ». Elle appelle ainsi à une réponse d’envergure : reconnaissance officielle de l’urgence, application rigoureuse des lois existantes, renforcement des mécanismes de protection pour les femmes en danger, et campagnes nationales de sensibilisation pour changer les mentalités.
ActionAid insiste également sur la nécessité d’une « réponse judiciaire exemplaire », avec « des poursuites systématiques, des jugements équitables et des sanctions dissuasives contre les auteurs de violences ».
Entre janvier et mai 2025, au moins sept femmes ont été tuées au Sénégal, selon un décompte du journal Enquête. Le mois de mai a été particulièrement tragique, avec deux cas recensés en moins d’une semaine. Le dernier en date remonte à quelques jours : une femme de 41 ans, mère de quatre enfants, a été abattue en pleine journée à Ndiouwar, près de Fatick, par son mari, un ancien militaire.
Pour ActionAid, chaque féminicide est « une vie de trop » et chaque silence, « une complicité ». L’organisation appelle l’État à briser ce silence et à agir « avec courage et détermination ».
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