
Au Cameroun, des femmes se mobilisent contre les féminicides et les violences faites sur la base du genre. Elles sont députées, sénatrices, universitaires, commerçantes , ou simples femmes au foyer. Elles étaient réunies, vendredi 23 mai, à Yaoundé pour crier leur douleur face à ce qu'elles considèrent comme la banalisation des violences domestiques. Mais, surtout, elles ont décidé de passer à l'action.
Sénatrice et femme d'affaires, Françoise Puene a décidé de dire « stop ». Stop aux féminicides et aux violences faites sur la base du genre. Un cri de révolte , affirme-t-elle, dans un environnement qui tend à banaliser les drames domestiques. « Quand je regarde autour de moi je vois des violences tous les jours. C'est devenu affreux. Aujourd'hui nous sommes là pour faire la pression sur l'État, pour faire la pression sur le ministère de la justice. Et c'est pour cela que je dis trop c'est trop , c'est stop. »
Et plus que les paroles, la sénatrice a déjà engagé un train d'actions. Notamment une fondation dédiée à la cause, un partenariat scellé avec une structure hospitalière publique pour la prise en charge gratuite des victimes. En plus d'un « numéro noir » pour recueillir les alertes et plaintes des femmes : « Le "numéro noir" parce que la vie de la femme c'est le noir. La femme vit de stigmatisation toute sa vie . Elle vit de la terreur, de l'horreur depuis la cellule familiale. »
« Voir à quel niveau se situe la loi »
Présentes lors du lancement de la fondation, des femmes parlementaires se sont, elles aussi, engagées à mener le plaidoyer à l'Assemblée nationale pour le renforcement du cadre législatif consacré à la protection des femmes et des personnes les plus vulnérables. Joséphine Simo est députée : « Nous, au Parlement, nous avons décidé qu'il fallait, au niveau du réseau des parlementaires pour la promotion du genre, initier une plénière spéciale au mois de juin pour faire l'état des lieux des lois qui régissent les violences basées sur le genre et voir à quel niveau se situe la loi. »
Pour les jours à venir toutes ces femmes engagées ont annoncé des campagnes et conférences-débats sur le sujet à travers le Cameroun, y compris dans les villages les plus reculés.
Sénatrice et femme d'affaires, Françoise Puene a décidé de dire « stop ». Stop aux féminicides et aux violences faites sur la base du genre. Un cri de révolte , affirme-t-elle, dans un environnement qui tend à banaliser les drames domestiques. « Quand je regarde autour de moi je vois des violences tous les jours. C'est devenu affreux. Aujourd'hui nous sommes là pour faire la pression sur l'État, pour faire la pression sur le ministère de la justice. Et c'est pour cela que je dis trop c'est trop , c'est stop. »
Et plus que les paroles, la sénatrice a déjà engagé un train d'actions. Notamment une fondation dédiée à la cause, un partenariat scellé avec une structure hospitalière publique pour la prise en charge gratuite des victimes. En plus d'un « numéro noir » pour recueillir les alertes et plaintes des femmes : « Le "numéro noir" parce que la vie de la femme c'est le noir. La femme vit de stigmatisation toute sa vie . Elle vit de la terreur, de l'horreur depuis la cellule familiale. »
« Voir à quel niveau se situe la loi »
Présentes lors du lancement de la fondation, des femmes parlementaires se sont, elles aussi, engagées à mener le plaidoyer à l'Assemblée nationale pour le renforcement du cadre législatif consacré à la protection des femmes et des personnes les plus vulnérables. Joséphine Simo est députée : « Nous, au Parlement, nous avons décidé qu'il fallait, au niveau du réseau des parlementaires pour la promotion du genre, initier une plénière spéciale au mois de juin pour faire l'état des lieux des lois qui régissent les violences basées sur le genre et voir à quel niveau se situe la loi. »
Pour les jours à venir toutes ces femmes engagées ont annoncé des campagnes et conférences-débats sur le sujet à travers le Cameroun, y compris dans les villages les plus reculés.
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