
En février 2025, la tiktokeuse avait été lourdement condamnée par le tribunal de Pikine-Guédiawaye. Le verdict était de deux ans de prison, dont six mois ferme. Cette condamnation faisait suite à son implication dans le scandale des « boulettes fesses », un trafic aux conséquences sanitaires graves.
Les charges retenues contre elle étaient multiples et sérieuses. Elles comprenaient notamment l'association de malfaiteurs, la mise en danger de la vie d'autrui et la vente illégale de produits pharmaceutiques. À cela s'ajoutaient l'exercice illégal de la profession de pharmacien, l'usurpation de fonction et l'administration de substances nuisibles à la santé publique.
Face à cette condamnation, Me Djiby Diallo, son avocat, avait immédiatement fait appel. La procédure suit désormais son cours devant la Cour d'appel, qui a fixé la date des plaidoiries au 2 juin prochain. Ce rendez-vous judiciaire permettra d'examiner le fond de cette affaire complexe.
Dans l'attente de ce jugement au fond, la défense a remporté une première victoire symbolique. L'octroi de la liberté provisoire représente en effet un tournant favorable dans ce dossier sensible. Toutefois, l'issue définitive reste suspendue à deux éléments clés : la position que prendra le parquet général dans les prochains jours et la décision finale de la Cour d'appel.
Cette affaire, qui a défrayé la chronique, continue donc de susciter l'attention. Les prochaines étapes judiciaires seront déterminantes pour Alima Fall et pour l'ensemble des parties concernées. L'actualité judiciaire des prochaines semaines s'annonce particulièrement suivie dans ce dossier.